Environnement , rives et habitats naturels

En accord avec la mission qu’elle s’est donnée lors de sa constitution en 1990 et consciente de la fragilité des rives et de l’état de dégradation des berges à plusieurs endroits, l’association a depuis longtemps entrepris des démarches afin d’améliorer l’état des berges.

Une implication de longue date dans la protection des rives

Cette page d’histoire est disponible sur le site: petitehistoiredulacmercier.ca

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Le maintien d’une bande riveraine adéquate est un des facteurs qui permet d’améliorer la qualité de l’eau  et les habitats fauniques dans le lac.

C’est grâce aux racines, tiges, branches et troncs des végétaux que l’eau est ralentie avant de pénétrer dans le lac. La bande riveraine est donc le dernier filtre de l’eau de ruissellement avant que celle-ci n’atteigne le lac. Elle est aussi un rempart contre les vagues  et l’érosion dans la mesure où elle se compose  de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres.

Les bandes riveraines apportent un caractère naturel au plan d’eau, ce qui contribue à la beauté des paysages et donne de la valeur aux propriétés.

Plantation et entretien d’une bande riveraine

Protection des rives et de l’environnement du bassin versant
  • Régénération des rives

L’association du lac Mercier est consciente de l’importance du problème d’érosion autour du lac et de la nécessité d’améliorer la qualité des berges. Durant l’été 2010, la ville de Mont-Tremblant a procédé à l’inspection des rives et fait des recommandations, afin que chaque propriétaire se conforme au nouveau règlement sur les berges, adopté en janvier 2009 (règlement 2008-102).

Réglementation municipale sur la renaturalisation des rives

Gouvernement du Québec: Politique de Protection des Rives

Quelques plantes indigènes réussissent particulièrement  bien lors de la renaturalisation des rives. Ce sont des plantes de choix dans l’aménagement des berges endommagées :l’aulne, le cornouiller stolonifère, le myrique baumier, la vigne vierge, le saule arbustif et la spirée à larges feuilles.

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Le myrique beaumier est aussi appelé « bois-sent-bon », son nom générique signifiant d’ailleurs « parfum ».

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Cet arbuste qui atteint 1 mètre de hauteur se propage très facilement (graines), est bien adapté à notre climat, peut tolérer les inondations prolongées et croît dans les milieux pauvres (talus sablonneux) ce qui en fait un arbuste idéal pour les berges à régénérer.

Végétaux recommandés pour la végétalisation des bandes riveraines

On peut noter depuis 2012 une revégétalisation des berges autour du lac. Les efforts de reboisement sont  particulièrement remarquables sur la plupart des terrains riverains.

Selon la Cour d’appel du Québec, les municipalités peuvent imposer aux propriétaires de remettre à l’état naturel la partie de la rive située dans la bande riveraine.

Bande riveraine : fin des droits acquis

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  • Érosion des rives du lac :

Le lac Mercier est vulnérable parce que plus de 50% de son périmètre du lac loge l’ancienne emprise ferroviaire et le parc linéaire.

Principales zones d’érosion:

Il est crucial que la végétation naturelle en bordure de la piste cyclable soit préservée le mieux possible.

 

  • Constructions en bordure du lac et développement du bassin versant

Plusieurs projets de développement ont transformé graduellement l’aspect visuel du bassin versant du lac Mercier.

Le développement autour du lac

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Conscients de l’impact environnemental, nous demeurons vigilants face à tous projets en bordure du lac et dans le bassin versant, afin d’en minimiser les effets négatifs. Nous insistons auprès de nos élus afin que le milieu de vie qui caractérise le secteur du village ne disparaisse pas dans un tourbillon d’urbanisation.

  • Hébergement touristique de court séjour:

Dans cette optique et afin de réduire l’affluence d’une clientèle très changeante dans un secteur déjà sollicité, nous appuyons le règlement de la Ville de Mont-Tremblant interdisant l’hébergement touristique court séjour (31 jours et moins) dans la zone riveraine du lac Mercier.

Article Tremblant Express: Locations à court terme illégales

  • Les constructions en bande riveraine :

La ville de Mont-Tremblant a récemment modifié le règlement concernant les dérogations mineures, afin d’interdire toute construction dans la bande riveraine du lac. Aucune dérogation mineure ne sera dorénavant accordée pour toute nouvelle construction ou agrandissement d’un bâtiment à l’intérieur de la bande riveraine.

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Règlement municipal concernant les propriétés riveraines

  • Quais

La mise en place d’un quai peut nuire à la qualité de l’eau et perturber la faune. Il est essentiel de prendre les mesures nécessaires pour protéger adéquatement l’environnement.

L’installation d’un quai ne requiert aucun permis, mais il y a tout de même des normes à respecter.

Voici un résumé de la réglementation de la Ville de Mont-Tremblant en ce qui a trait à la construction d’un quai.

Installation d’un quai

  les habitats naturels et la faune au lac Mercier

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